Rapport sur les risques agroalimentaires phase 2
Message du Directeur Général
Il a été facile de parler des risques en 2025, car ils semblent omniprésents. Le système du commerce international et les marchés mondiaux ont été perturbés. Les priorités politiques nationales ont changé et le gouvernement fédéral est entré dans une ère d’austérité.
La stabilité et les fondamentaux du système qui ont favorisé l’agriculture canadienne au cours des deux dernières décennies ne fonctionnent plus comme avant. Pendant la majeure partie de l’année, les acteurs du secteur ont su que la situation était mauvaise et s’attendaient à ce qu’elle empire.
C’est dans ce contexte que l’ICPA a entrepris une série d’activités dans le cadre de son initiative sur les risques. Cela comprenait notre deuxième sondage annuelle sur les risques et la conférence ICPA Échange, organisée sous le thème « L’agroalimentaire canadien dans un monde à risque ». De plus, dans presque tous les projets entrepris par l’ICPA, de l’innovation à la conservation, l’évolution du paysage des risques et son impact sur le secteur ont été abordés.
Dans le sondage, la conférence et les dialogues, il a été reconnu que le statu quo n’était plus adapté à un monde plus risqué et plus difficile. Il y avait un large consensus sur le fait que le moment était venu de changer, qu’il fallait agir.
Cependant, un an après la réélection du président américain, plus de six mois après l’élection d’un nouveau gouvernement canadien et après des mois de discussions, il est difficile de voir des mesures concrètes se mettre en place.
Le premier rapport sur les risques agroalimentaires de l’ICPA, intitulé « De l’optimisme au réalisme », appelait à une prise de conscience accrue des risques importants et des défis systémiques auxquels sont confrontés l’agriculture et l’agroalimentaire canadiens. Le rapport soulignait que, même si les répondants étaient optimistes quant à l’avenir, leurs réponses et la plupart des données disponibles indiquaient des défis structurels à long terme. Le rapport appelait à une évaluation plus réaliste de l’avenir du secteur.
Le deuxième rapport sur les risques agroalimentaires s’intitule « De l’optimisme au réalisme… à l’action ». En tant que groupe de réflexion, il n’est guère surprenant que nous nous concentrions principalement sur les mesures de politique publique, mais l’attente d’un leadership de la part du gouvernement est l’un des risques auxquels le secteur est confronté. Un leadership accru au sein du secteur est un moyen d’atténuer ce risque. Les risques auxquels le secteur est confronté ne font guère de doute. Le défi consiste désormais à agir pour y remédier.
– Tyler McCann